Paradoxe !
Encore une fois, c’est un exemple où le cordonnier est le plus mal chaussé.

Dans les centres d’urgence canadiens, le personnel chargé du traitement des appels téléphoniques peut être confronté à des charges de travail ainsi qu’à des contraintes cognitives et émotionnelles importantes. Ceci favorise notamment la survenue de problèmes de santé psychologique et de troubles musculo-squelettiques (TMS). Une récente publication de l’IRSST (Canada) permet de mieux cerner les liens entre les contraintes professionnelles et les risques pour la santé. Les travaux analysent les procédures et les pratiques mises en œuvre pour le traitement des appels difficiles (situations d’urgence dramatique, personne en crise ou suicidaire…). Les auteurs insistent sur l’importance de mettre en place des formations spécifiques et pratiques pour aider les opérateurs dans la gestion de ces appels. Ils proposent également une démarche coopérative visant à partager les savoir-faire de métier entre les services d’urgence concernés.
Source inrs